Dans ce paysage où la danse est fortement évoquée, c'est la rencontre

avec une danseuse : Magali Blanc ouverte et curieuse de mélanger les styles et leurs expressions. Elle goûte au plaisir de partager l'énergie créatrice éveillant ainsi son imaginaire au service de sa danse.

      
       


                                                    Magali Blanc

       

                                                           Danse contemporaine








      







Des folies ... Folles de vie


Les thèmes illustrant l'obstination,  la transe des harmonies répétitives,   le  « grain de folie » réunissant le baroque et le flamenco,  il paraissait intéressant d'y mêler la danse d'aujourd'hui.« Les « Folias » au XVIème siècle étaient une danse portugaise très bruyante

«(…) le bruit était si intense et le rythme si rapide que les danseurs semblaient avoir perdu l'esprit »

Sebastien de Covarrubias y Orozco (1611)


C'est donc dans cet enjeu de ruptures que le corps et sa conscience

vibreront sur le fil des émotions portées par les ondes infimes.

Ensemble, ils osent et espèrent porter délicieusement jusqu'à vous

de douces envolées... folles d' envies!

 

conception graphique et réalisation du site : Gwen Tual

pour une poésie du corps en mouvement.




       Un parcours cultivé par une curiosité de vivre la danse comme un écho corporel et sensible: «mon corps exprime tout ce que je ne dirais pas, il parle à ma place, il est mon observatoire»


«Tu n'as pas le corps pour danser» c'est par ces quelques mots que la grande danseuse classique, Rosella Hightower, m'introduisit dans une réflexion sur le rapport entre l'esthétisme académique et l'acte expressif créatif.


L'acte manifesté de cette pulsion intérieure si longtemps fermée aux possibles de se dire, à soi et aux autres se laissa jaillir à la façon d'Isadora Duncan, au plus près de la nature et de ma propre nature notamment dans la création de «Vivier-mieux» à Loguivy de la mer. L'origine sacrée et symbolique de la danse soumise aux besoins multiples des premiers hommes à nos jours me fut révélé beaucoup plus tard.


Le recentrage sur la connaissance et l'inconnaissance de mon humanité fut mon sujet d'étude principal pour donner sens et me mettre en reliance avec la vie.


J'ai donc été tout bonnement attirée par la philosophie de la danse sensible, du butô, de la danse créative et des techniques d’improvisation... pour aller explorer


les forces de la création entre l'universel et le réel.


Ce mélange de genres se retrouve dans les  performances in situ,

visites dansées, décorées, tout en musique «live» avec la structure associative Cie Rouge Papillon. Avec notamment «on sème tous» dans un hangar à conditionnement, «serre-moi» dans une serre.

Puis un temps de suspension pour enraciner et cultiver mon «êtreté» en conscience et faire renaître la présence de la grâce pour la transmettre dans mon enseignement et dans la dernière création de la Cie Et si... «je m'appelle Monique» en 2012. La danse, la musique et le théâtre ont pu s'entremêler pour démêler l'identité féminine à travers le thème de l'amour si cher à mon désir de développer l'affect.


Je poursuis mon rêve en dansant aux côtés de deux musiciens, styles baroque et flamenco avec Nathalie Gaouyat et Gwen Tual sur un titre, un brin provocateur, «Des folies ... de folles envies». Je continue d'affiner mon attachement à la liberté, de danser mon grandissement, c'est ma façon à moi de célébrer la danse dans ce qu'appelle Pierre-Yves Albrecht: «la transe poétisée».